Voici une sélection de végétaux particulièrement décoratifs et colorés, indispensables pour vos décors de Noël…
Dans la famille ‘petites boules de Noël’
Gaulthérie (Gaultheria procumbens)
On aime beaucoup : les feuilles persistantes vert foncé mettent bien en valeur les petites baies rouges brillantes qui persistent tout l’hiver; un arbuste à port couvre-sol qui réussit fort bien en pot; le feuillage rougit lorsque le froid devient vif. On peut aussi laisser la plante quelques jours à l’intérieur pour l’intégrer aux décors de Noël.
A noter : plante acidophile à cultiver en terre de bruyère, très sensible au phytophthora dans les bacs mal drainés et les sols humides.
Houx américain (Ilex x meservae).
On aime beaucoup : une grande rusticité, un joli petit feuillage sombre aux reflets glauques, une généreuse fructification. Les feuilles ne sont pas piquantes. Grande compacité, l’arbuste ne dépassant guère 1,50 m de haut en bas.
A noter : sensibilité aux attaques de pucerons et de cochenilles, qui entraînent l’apparition de fumagine.
Houx commun (Ilex aquifolium, Ilex x altaclarensis)
On aime beaucoup : croissance lente et compact, un beau feuillage luisant, très résistant à la pollution atmosphérique, une fructification qui symbolise Noël. Pour être sûr d’avoir des fruits décoratifs, optez pour des cultivars de houx femelles. C’est le cas de : ‘Alaska’, ‘Albomarginata’, ‘Golden King’ (attention ‘Golden Queen’ est mâle), ‘J.C. Van Tol’, ‘Madame Briot’ etc. Il est bien évident que la présence d’un pied mâle est indispensable à la fructification. Un houx mâle peut polliniser jusqu’à cinq femelles.
A noter : un feuillage très piquant chez certaines variétés.
Skimmia (Skimmia foremanii)
On aime beaucoup : excellente résistance à la pollution atmosphérique, croissance lente, port compact, dimensions modestes, fructification de longue durée, floraison estivale très décorative, plante jamais malade, ne nécessitant aucun entretien.
A noter : fruits toxiques, obligation de le cultiver en terre de bruyère, tolérance au froid assez faible (-10 °C).
Dans la famille ‘fleurs délicates qui bravent les frimas’
Bruyère d’hiver (Erica carnea)
On aime beaucoup : grande richesse variétale dans des coloris variés blanc, rose, rouge; parfaite résistance au froid, feuillage léger et élégant. Forme un petit buisson régulier très attractif. Longue durée de floraison. S’accommode des sols pauvres.
A noter : ne supporte pas l’humidité stagnante et les étés trop chauds.
Camélia (Camellia japonica, Camellia sasanqua, Camellia x williamsii)
On aime beaucoup : une floraison magnifique qui se produit au coeur de l’hiver chez de nombreux cultivars. Croissance lente. Très bon comportement en pot. Fleurs parfumées chez Camellia sasanqua.
A noter : craint les courants d’air et les différences brutales de température. A cultiver dans un sol non calcaire. Pensez à protéger le pot du gel.
Laurier tin (Viburnum tinus, Viburnum tinus ‘Eve Price’)
On aime beaucoup : une silhouette compacte et sphérique avec des fleurs blanc-rosé durant tout l’hiver, un feuillage persistant.
A noter : craint les froids vifs.
Jasmin d’hiver (Jasminum nudiflorum)
On aime beaucoup : une vitesse de croissance raisonnable qui convient bien sur le balcon dans un bac de 30 cm de côté. Floraison jaune vif en plein hiver. Rameaux souples et faciles à palisser le long d’un treillage. Aucune maladie ou parasite à craindre.
A noter : craint les vents froids.
Rose de Noël (Helleborus niger)
On aime beaucoup : de belles fleurs blanches étoilées en plein hiver, bonne tenue dans un pot standard, feuillage persistant.
A noter : la plante ne fleurit guère avant trois ans, la protection d’une cloche est la seule garantie d’une floraison en décembre.
Dans la famille ‘Plaisirs parfumés de l’hiver’
Chimonanthe (Chimonanthus fragrans)
On aime beaucoup : jolies fleurs parfumées jaune cuivré en plein hiver. Bon comportement en bac. Rusticité correcte jusqu’à -10 °C.
A noter : il faut souvent attendre plusieurs années avant d’observer la première floraison. Craint l’humidité stagnante.
Mimosa (Acacia dealbata)
On aime beaucoup : une floraison exceptionnelle d’intensité en décembre et janvier, un délicieux parfum, un effet très exotique, un feuillage persistant léger, un bon comportement en pot (40 cm de côté).
A noter : une grande sensibilité au froid (minimum -5 °C en pot). A réserver aux jardins du bord de mer. Plein soleil obligatoire, résiste mal à l’humidité stagnante.
Sarcococca (Sarcococca hookeriana)
On aime beaucoup : une silhouette buissonnante et compacte, une croissance lente et surtout une floraison en décembre et janvier, en petites clochettes pendantes qui dégagent un extraordinaire parfum qui rappelle le muguet et le jasmin.
A noter : une apparence fragile chez les jeunes plants.
Mise à jour le by David DePierris