Avant d’arroser, examinez attentivement votre jardin. Cela vous évitera bien des erreurs. Ainsi, les sols sableux ou argileux n’ont pas les mêmes besoins en eau…
Un petit peu tous les jours
Facile
Quelques euros
Il vous faut…
• Une pomme d’arrosage pour briser le jet,
• Un tuyau d’arrosage suffisamment long,
• Une bassine,
• Un arrosage au goutte à goutte,
• Un matériau pour pailler.
Ce qu’il faut savoir
Les sols légers (sableux, graveleux), pauvres en matières organiques, ne retiennent presque pas l’eau. Ils nécessitent des arrosages brefs, mais fréquents.
Les sols argileux ou argileux-calcaires, beaucoup plus lourds, sont au contraire presque imperméables. Vous devrez donc les arroser longtemps et lentement pour que l’eau atteigne les racines (attention de ne pas créer de flaques d’eau). Si votre terrain filtre vraiment mal l’eau de pluie, peut-être devrez vous penser à installer un système de drainage, certes coûteux mais parfois indispensable à la réussite de vos plantations.
Vous pouvez aider votre plante en ajoutant à votre terre de jardin de la tourbe, du fumier, de l’humus ou du compost. Ces éléments organiques augmentent sa capacité de rétention d’eau.
Comment optimiser un arrosage ?
Lutter contre la sécheresse
Vous lutterez efficacement contre la sécheresse en limitant au maximum l’évaporation aux pieds de vos plantes. Cela peut se faire en étendant des paillis sur le sol. Du foin, de l’herbe fraîchement tondue ou séchée ou des mauvaises herbes également séchées feront largement l’affaire. Vous pouvez aussi utiliser de la mousse ou des écailles de sarrasin.
[ Notre article ‘Pailler ses plantations‘ ]
Evitez également d’arroser en plein soleil. Faites-le plutôt le soir, voir même carrément la nuit. L’absence de soleil et de vent limite l’évaporation. Cela vous fera en plus économiser de l’eau.
Arroser en profondeur
Votre arrosage sera d’autant plus efficace que l’eau pénètre dans la terre en profondeur, ce qui n’est pas garanti si le sol est très sec par exemple ou s’il est en pente. Pour y parvenir, coupez le fond de bouteilles en plastique que vous enfoncerez dans la terre à intervalles réguliers. Sachez enfin qu’une pluie fine ne remplacera jamais un arrosage. L’eau n’arrive en effet que rarement jusqu’aux racines.
Un bon truc pour vérifier l’état de votre sol consiste à y enfoncer un piquet d’environ trente centimètres. Si celui-ci ressort sans être couvert de terre, c’est qu’elle est trop sèche.
Planifier les arrosages
C’est important en période de sécheresse. Il vous faut alors décider quelles plantes bénéficieront des arrosages les plus fréquents. Privilégiez les plantes les plus fragiles, les plus coûteuses et les plus difficiles à remplacer. Pensez aux haies de cyprès (thuyas), aux arbres à feuilles persistantes, aux tomates, aux dahlias, aux arbustes à feuilles caduques, aux plantes vivaces et légumes, aux plantes annuelles et pour finir à votre pelouse.
Enfin, dites-vous bien qu’une terre, si riche soit-elle, aura toujours besoin d’eau pour offrir aux plantes ce dont elles ont besoin.
Mise à jour le by David DePierris
