L’Afssaps fait le point sur les traitements de la fièvre chez l’enfant. L’accent est mis sur l’amélioration de son confort plus que sur un abaissement systématique de la température…
La fin des remèdes de grand-mère
Pour lutter contre la fièvre chez l’enfant, de nombreux remèdes ont eu longtemps cours, comme plonger l’enfant dans un bain glacé ou tiède, utiliser une poche de glace… Aujourd’hui, ces traitements ne sont plus recommandés.
Améliorer le confort de l’enfant
Les connaissances scientifiques ont évolué et l’accent est mis sur l’amélioration du confort de l’enfant plus que sur un abaissement systématique de la température, la fièvre ne représentant pas, par elle-même et sauf cas très particuliers, un danger. Sans compter que certains effets indésirables, exceptionnels mais particulièrement graves, ont été identifiés lors de l’utilisation de certains médicaments pour lutter contre la fièvre.
La mise au point de l’Afssaps
C’est pour faire le point sur le traitement de la fièvre chez l’enfant que l’Afssaps (l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé) a jugé utile de faire une mise au point :
Des recommandations récentes précisent quelques attitudes pratiques pour la prise en charge d’une fièvre persistante supérieure à 38,5 °C (on considère qu’un enfant a de la fièvre au-delà de 38°C).
Ce qu’il faut faire
Avant toute prise de médicament, il faut
- Eviter de couvrir l’enfant.
- Ne pas le maintenir dans une pièce surchauffée.
- Lui donner à boire autant et aussi souvent que possible.
Le choix d’un médicament
- Il doit être choisi en tenant compte des contre-indications et des précautions d’emploi qui lui sont propres. Pour information, l’Afssaps propose un tableau synthétisant les principales contre-indications, mises en garde et précautions d’emploi des trois types de médicaments qui peuvent être utilisés pour le traitement de la fièvre chez l’enfant.
Le tableau - Le médicament doit être utilisé seul sans association ni alternance.
- Il faut bien entendu respecter les doses prescrites, définies en fonction du poids de l’enfant, tant que n’a pas disparu l’inconfort lié à la fièvre.
- Enfin, vous devez vérifier que l’enfant n’a pas déjà pris le même antipyrétique sous une forme ou sous une autre.
Avertir l’entourage
- Ces recommandations doivent être expliquées à l’entourage et à toute personne en charge de la garde d’enfants.
Avant de commencer
Le communiqué de presse de l’Afssaps (4 janvier2005)
Les principales contre-indications et précautions d’emploi des médicaments
Le site de l’Afssaps
En même temps qu’elle publie la mise au point destinée aux professionnels de santé, l’Afssaps met à la disposition du grand public une information sous forme de questions-réponses.