Le syndrome du bébé secoué (SBS) est une forme de maltraitance. Il regroupe tous les signes et les symptômes résultant de la secousse violente d’un bébé ou d’un petit enfant. En France, 300 bébés en sont victime tous les ans…
Késako ?
Comment ?
Les lésions apparaissent parce que les muscles du cou du nourrisson ne sont pas encore capables de maintenir sa tête en place, d’autant que le poids de celle-ci est encore relativement important (environ 25% du poids total) et que contrairement à l’adulte, le cerveau d’un bébé ne remplit pas complètement sa boîte crânienne.
Les conséquences
Ces secousses peuvent entraîner la mort de l’enfant (une trentaine de cas par an) ou des séquelles neurologiques irréparables graves (dans 50% à 60% des cas). Parmi les quelques enfants chez qui aucune séquelle n’est ‘visible’, il est à noter que des troubles du comportement, des problèmes de mémoire… peuvent être constatés quelques années plus tard.
Parmi les traumatismes les plus fréquents, caractéristiques du syndrome du bébé secoué, notons les hémorragies intracrâniennes, les hémorragies rétiniennes et les fractures des côtes ou de l’extrémité des os longs.
Les situations à risques
Le cas le plus fréquent est celui du bébé dont le comportement exaspère (pleurs, mauvaise conduite…) sans que la personne qui a sa charge ne parvienne à le calmer. Mais d’autres circonstances plus anodines peuvent aboutir aux même conséquences :
- Des jeux qui consistent à lancer Bébé en l’air,
- Faire un jogging avec Bébé sur le dos,
- …
En cas de suspicion
Un enfant qui a été secoué doit impérativement être conduit à l’hôpital pour des analyses complémentaires (scanner, radio, électroencéphalogramme, examen du fond d’oeil…) car il peut n’y avoir aucun signe externe visible des traumatismes cités ci-dessus.