Nos conseils de conduite pour l'hiver

Dans les situations exceptionnelles, quelques règles de conduite sont à connaître et à respecter : optez pour une conduite souple, une vigilance constante et des distances de sécurité plus grandes…
Période

Lors de vos trajets, pendant l’hiver.

Les règles de conduite

Dans les situations exceptionnelles, quelques règles de conduite sont à connaître et essentielles à mettre en oeuvre.

Avant de partir

Sur la route

Adaptez votre conduite aux conditions météorologiques.
Pour démarrer sur la neige, mettez les roues directrices dans l’axe de la voiture, moteur à 2000/2500 tours minute stabilisés. Lâchez très doucement l’embrayage sur 150 mètres environ. Si vous lâchez l’embrayage trop tôt ou trop vite, les roues vont patiner. Si tel était le cas, appuyez légèrement sur la pédale d’embrayage, jusqu’à récupérer l’adhérence.
En côte, roulez en seconde et gardez un régime relativement bas.
Si les roues commencent à patiner, relâchez l’accélérateur au maximum (à la limite de caler) pour que les roues trouvent de l’adhérence.
En descente, utilisez le frein moteur et augmentez les distances de sécurité.
Plus généralement, conduisez comme si vous aviez entre vos main et le volant et sous vos pieds des oeufs que vous ne devez pas casser.

Les règles de conduite (suite…)

Adopter un comportement adapté

Maintenez une vitesse modérée pour être capable de garder la maîtrise de votre véhicule en toute circonstance.
Gardez toujours une distance de sécurité suffisante : En cas de pluie ou de neige, il faut augmenter la distance avec le véhicule qui précède.
Anticipez les risques et comptez avec les éventuels comportements imprévisibles des autres conducteurs (glissade, freinage, patinage…).
Evitez toute manoeuvre brutale : direction, accélération, freinage. Ne donnez aucun à-coups en particulier sur route verglacée… Chaque réaction brusque peut entraîner une perte d’adhérence, voire une perte de contrôle : lever le pied permet souvent de retrouver de l’adhérence et du pouvoir directionnel.
Apprenez à repérer les zones délicates (ponts, sous-bois, zones ombragées ou humides) où les risques de verglas sont plus fréquents.
Laissez la priorité aux chasse-neige et engins de salage et circulez dans leurs traces.
Faites une pause au moins toutes les 2 heures : les conditions de circulation difficiles sont fatigantes.
Entrez dans les virages avec plus de prudence.
En cas de perte de contrôle
En cas de dérapage, débrayez pour que les roues reprennent rapidement contact avec le sol, puis rembrayez doucement pour reprendre le contrôle.
Ne fixez pas l’obstacle à éviter ! Mais portez immédiatement votre regard vers l’endroit où vous souhaitez faire stopper votre véhicule.
Dans tous les cas
Lorsque la visibilité est inférieure à 50 mètres, la vitesse ne doit pas excéder 50 km/h.

[ Notre article ‘Les distances de sécurité‘ ]

Le brouillard : un piège

En cas de brouillard, il est primordial de se méfier du phénomène ‘d’aspirateur’ : le véhicule qui suit à tendance à accélérer pour ne pas perdre de vue celui qui est devant, lequel accélère pour éviter d’être serré de trop près. Ainsi des convois de véhicules se forment et roulent à très grande vitesse sans visibilité.

[ Notre article ‘Conduire par temps de brouillard‘ ]

Attention
Les risques de collisions en chaîne sont multipliés par la mauvaise visibilité due aux brouillards. Il faut se souvenir de la règle des 3V. Visibilité (50 mètres), Vitesse (50km/h) et Véhicule devant vous à 50 mètres.