Conduire sur de longues distances n’est pas sans provoquer chez le conducteur une sensation de fatigue qu’il vaut mieux ne pas négliger. Apprenez à reconnaître ces situations à risque…
La fatigue entraîne une diminution de la vigilance. Ainsi, on estime qu’après 2 heures de conduite, le temps de réaction d’un conducteur est au mieux de 2 secondes (la temps de réaction ‘normal’ est de 1 seconde).
[ Notre dossier ‘Les ennemis de la vigilance‘ ]
Les effets sur la vision
Des possibilités d’éblouissements, de troubles de l’accommodation et une vision brouillée sont à craindre. Tous les produits sédatifs peuvent se révéler dangereux en altérant la vigilance du conducteur à travers différents mécanismes. Le manque de sommeil se traduit, en plus de l’endormissement, par un rétrécissement du champ visuel, des troubles de la mémoire à court terme et un ralentissement des réflexes.
La vision de l’automobiliste devient approximative. Le champ visuel périphérique est réduit, l’oeil ne percevant plus l’environnement immédiat de la route et n’évaluant plus correctement la rapidité et le sens des déplacements des objets en mouvement, il supporte plus difficilement tout stress lumineux.
Les effets sur la conduite
La fatigue de l’automobiliste se manifeste au niveau musculaire, nerveux et visuel :
- Après quelques heures de conduite, il est normal d’être fatigué, surtout si on n’est pas entraîné à faire de longs parcours et si on est un conducteur débutant.
- La fatigue rend le conducteur nerveux, anxieux.
- Ses gestes sont moins prompts et moins précis et il a souvent tendance à rouler trop vite et à moins bien évaluer sa vitesse et celle des autres.
- Le conducteur a du mal à conserver sa trajectoire.
[ Notre article ‘Distinguer fatigue et somnolence au volant‘ ]. - Il arrive en outre que la fatigue bloque des automatismes utiles et libère des automatismes nuisibles parce qu’inadaptés.
Fatigue ou alcool : des conséquences similaires
Prendre la route avec un manque de sommeil ou rester volontairement éveillé longtemps afin de parcourir plus de kilomètres, implique les mêmes effets négatifs sur les capacités du conducteur que la présence d’alcool dans le sang.
[ Notre article ‘Fatigue ou alcool : des conséquences similaires‘ ].
Mise à jour le by fabien