Si certaines causes de la somnolence au volant ne dépendent pas du conducteur, beaucoup sont directement liées au comportement et aux mauvaises habitudes des automobilistes…
Si certaines causes de la somnolence au volant ne dépendent pas du conducteur (affections pathologiques), beaucoup d’entre elles sont directement liées au comportement et aux mauvaises habitudes des automobilistes. Pourtant, il existe dans tous les cas des moyens concrets et très simples de prévenir la fatigue et la somnolence au volant…
Les situations à risque
Les premiers facteurs de risque provoquant fatigue ou somnolence au volant, sont aujourd’hui assez bien identifiés. Il s’agit en premier lieu :
- D’une conduite prolongée sans aucune pause,
- Accompagnée d’un manque de sommeil.
L’association de ces deux facteurs représente une combinaison dramatique pour la sécurité de l’ensemble des conducteurs. Conduire en étant somnolant multiplie par huit le risque d’avoir un accident corporel.*
*Voir les études du Dr Jennie Connor, (Auckland juillet 1999)
Les autres facteurs
D’autres paramètres favorisent les risques d’accident au volant :
- La vitesse
- Une circulation peu dense,
- Un paysage sans attrait,
- Une absence d’agglomérations,
- Une route droite comme une autoroute par exemple,
- Une conduite de nuit : alternance et succession des phares de voitures venant à contresens, réduction du champ de vision, mauvaise appréciation des distances…
- La pluie (les battements réguliers des essuie-glaces),
- L’absence d’un passager avec qui converser,
- Trajet habituel.
- Un paysage sans attrait,
Une conduite au-delà des limitations de vitesse induit une fatigue supplémentaire car le cerveau doit traiter un grand nombre d’informations en un minimum de temps. La vision doit elle aussi s’adapter en permanence.
Une situation de conduite monotone
Parmi ces situations de conduite monotones qui peuvent favoriser un état de somnolence, citons :
Les facteurs aggravants
Une situation de fatigue peut être accélérée ou aggravée dans les cas suivants :
- Des études ont montré que pour une personne ‘vierge de maladies’, le risque de somnolence augmente sensiblement entre 13 h et 16 h et encore plus fortement entre 2 h et 5 h.
- Un état de fatigue antérieur à la prise du volant,
- Une digestion difficile,
- Une consommation d’alcool,
- Une chaleur excessive dans la voiture et/ou une aération insuffisante,
- Des passagers endormis, surtout si vous conduisez à une heure inhabituelle, correspondant habituellement à une période de sommeil.
- Une prise de médicament. En France, plus d’un tiers des médicaments commercialisés sont munis d’un pictogramme (fig1) qui montre leur dangerosité potentielle en matière de conduite. Vous ne devez en aucun cas prendre la route, dès lors que vous ressentez les premiers effets de la somnolence dus aux effets secondaires d’un médicament.
- Un état de fatigue antérieur à la prise du volant,