Au total, l’année 2002 enregistre une baisse significative du nombre d’accidents de la route (- 9,7%) et du nombre de morts (- 6,2%). Ces bons résultats sont surtout le fait des derniers mois de l’année et du début 2003…
Une baisse significative en 2002
Au total, l’année 2002 enregistre une baisse significative du nombre d’accidents routiers (- 9,7%) et du nombre de morts (- 6,2%). Ces bons résultats sont surtout le fait des derniers mois de l’année et le début 2003 est encore plus encourageant. Ces résultats montrent que la forte mobilisation des pouvoirs publics, des associations et de l’ensemble des Français n’est pas vaine. Mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir et le bilan 2002 sonne comme un engagement à ne pas baisser la garde.
Un retournement de tendance
Après plusieurs années décevantes en matière d’accidentologie routière, l’année écoulée marque un retournement de tendance qui intervient plus précisément en milieu d’année. Après cinq mois très médiocres qui suivaient un mois de décembre 2001 calamiteux, l’année 2002 a en effet été marquée par trois fortes baisses du nombre des tués : la première fin mai (-15 %), la deuxième, encore plus forte fin octobre (- 20%) et enfin, en décembre (- 28%).
Une tendance qui s’est maintenue depuis et qui donne aujourd’hui un niveau équivalent annuel exceptionnel de 5 500 morts (contre 7 242 en 2002, 7 720 en 2001 et 7 643 en 2000).
Pour 2002, le bilan de la sécurité routière se situe ainsi à :
– 7 242 tués à 6 jours contre 7 720 en 2001 (soit – 6,2 %),
– 137 839 blessés contre 153 945 en 2001 (soit – 10,5 %),
– dont 24 091 blessés graves contre 26 192 en 2001 (soit – 8 %),
– 105 470 accidents corporels contre 116 745 en 2001 (soit – 9,7 %).
Les premiers succès d’une mobilisation sans précédent
Si les indicateurs en matière de comportement évoluent plus favorablement (c’est notamment le cas de la vitesse et de l’alcool), ils ne montrent pas une évolution radicale. Il faut donc rester prudent.
Pour autant, comment interpréter ces premiers résultats ? C’est surtout l’impact de la priorité fixée par le Président de la République et la détermination de l’action gouvernementale qui sont à l’origine de ces bons résultats, en particulier les renforcements des contrôles et différentes mesures annoncées lors du CISR de décembre 2002 telles que le traitement plus sévère pour les homicides et blessures involontaires et la création d’un permis probatoire.
A noter d’ailleurs, que cette mobilisation sans précédent fait qu’en moyenne, les médias ont presque trois fois plus parlé de sécurité routière au cours des sept derniers mois qu’au cours des cinq premiers.
La journée du 16 mai 2003, ’24 heures pour sauver 24 vies’, qui a commémoré les 20 ans de la Ligue Contre la Violence Routière montre que la mobilisation de tous (médias, pouvoirs publics, associations…) ne se relâche pas. C’est à cette condition que ces premiers résultats trouveront leurs prolongements
En savoir plus
Pour accéder au bilan de l’accidentologie 2002, cliquez ici.