Halte garderie, crèche, assistante maternelle, nounou à domicile etc., les modes de garde sont nombreux. Aucune formule n’est meilleure qu’une autre… Tout dépend de votre situation !
Les formules collectives
Les crèches collectives
Les crèches collectives sont gérées par la ville, le département ou des associations privées et sont dirigées par une puéricultrice diplômée d’Etat.
Vous pouvez y faire garder votre bébé de l’âge de 2 mois à 3 ans. En général, ces crèches accueillent les enfants de 7h à 19h, du lundi au vendredi. Si vous travaillez dans des conditions particulières (travail le samedi, travail la nuit etc.), un mode de garde complémentaire sera sans doute nécessaire ! Votre participation financière dépend de vos revenus et de vos charges familiales.
Pour inscrire votre enfant, contactez directement la directrice de la crèche. Attention à ne pas tarder… Dans certaines villes, le manque de place oblige même à inscrire l’enfant avant sa naissance !
Remarque : sachez qu’il existe également des mini-crèches, présentant les mêmes caractéristiques que les crèches collectives mais accueillant un nombre réduit d’enfants (en général de 12 à 15 enfants).
Les crèches familiales
Les crèches familiales sont gérées par la collectivité territoriale ou un gestionnaire privé (CAF, entreprises etc.) et se chargent de placer les enfants chez des assistantes maternelles agréés qui sont sous la responsabilité d’une puéricultrice diplômée.
Ce mode de garde vous décharge des formalités administratives liées à l’emploi d’une assistante maternelle alors que les conditions d’accueil sont identiques. Par ailleurs, les horaires sont plus souples que dans une crèche collective… Toutefois, l’assistante maternelle ne peut garder votre enfant plus de 10 h/jour (ou 50 h/semaine).
Votre participation financière, directement versée à la crèche et non à l’assistante maternelle, dépend de vos revenus et de vos charges familiales.
Les crèches parentales
Les crèches parentales sont créées et gérées par une association de parents, placée sous le contrôle de la PMI (notamment pour le respect des normes de sécurité et d’hygiène). La présence de professionnels de la petite enfance est obligatoire. En tant que parent, il peut vous être demandé d’effectuer des gardes, de participer à des sorties, d’effectuer des ménages etc.
Ici encore, votre participation financière dépend de vos revenus et de vos charges familiales.
Pour créer une crèche parentale, adressez-vous au centre de protection maternelle et infantile (PMI) ou encore, à une caisse d’allocations familiales. Sachez que la durée des démarches peut prendre 1 à 2 ans !
Les haltes-garderies
Les haltes garderies, publiques ou privées, sont dirigées par une puéricultrice ou une éducatrice de jeune enfant, encadrée par un personnel qualifié.
Vous pouvez y faire garder vos enfants de moins de 6 ans si vous souhaitez vous libérer, de façon régulière ou occasionnelle, quelques heures ou demi-journées par semaine (mais jamais à temps plein).
Votre participation financière est faible, variant entre 0,76 € et 2,29 € par heure selon les établissements.
Les jardins d’enfants
Les jardins d’enfants constituent une alternative à l’école maternelle puisque ce mode de garde permet d’accueillir, dans la journée, les enfants âgés de 2 à 4 ans.
Les jardins d’enfants sont soit complètement privés et fonctionnent sur le mode associatif, soit gérés par les municipalités. Le fonctionnement de ces structures est quasi identique à celui des crèches collectives.
[ Notre article ‘Les aides financières en matière de garde d’enfants‘ ]
Les formules individuelles
Les assistantes maternelles
Les assistantes maternelles, agréées par le service PMI (protection maternelle infantile), accueillent à leur domicile, de un à trois enfants âgés de deux mois et demi à trois ans. Certaines municipalités autorisent la garde jusqu’à six ans, notamment après l’école et le mercredi.
En faisant appel à une assistante maternelle, vous devenez employeur et devez donc accomplir certaines formalités : déclaration auprès de l’Urssaf, paiement des cotisations sociales, rédaction d’un contrat de travail, remise de bulletins de paie etc.
Sachez que le montant minimum du salaire est d’environ 2,25 fois le SMIC horaire, soit 17,12 € par jour (7,61 € x 2,25) pour une durée de 8 à 10 heures de travail. A cela s’ajoutent les congés payés (10% de l’ensemble des salaires versés durant l’année), les indemnités de nourriture et d’entretien et, éventuellement l’indemnité d’absence.
Les nounous à domicile
L’emploi d’une nounou à domicile est sans nul doute la solution la plus souple… La nounou vient en effet, à votre domicile, pour garder vos enfants, pendant des horaires que vous avez choisis. Toutefois, en tant qu’employeur, vous devez accomplir certaines formalités (déclaration auprès de l’Urssaf, paiement des cotisations sociales, rédaction d’un contrat de travail etc.) (voir fiche emploi d’une nounou à domicile).
Par ailleurs, vous devez respecter toutes les dispositions de la convention collective des salariés du particulier employeur (CCNSPE) et notamment le salaire minimum conventionnel… Ainsi, par exemple, la salaire minimum conventionnel d’une nounou de niveau 1 (c’est-à-dire sans qualification particulière) est de 7,26 € bruts. L’idéal est donc de partager la nounou avec une autre famille et d’alterner le lieu de garde. Les frais seront alors divisés par 2.
Si ces formalités vous effraient, pensez à utiliser le chèque emploi-service… Il a pour but de simplifier les formalités liées à l’emploi et à la rémunération d’une employée de maison. Pour vous procurer un chéquier emploi-service, adressez-vous directement à votre banque !
[ Notre article ‘Les aides financières en matière de garde d’enfants‘ ]