Le gui

Parmi les fleurs de décembre, nous retrouvons le camélia, le mimosa, la narcisse mais aussi et surtout le gui. Connu pour ses petites baies blanches toxiques, le gui est célèbre pour ses bouquets sous lesquels la tradition ordonne de s’embrasser…
Caractéristiques

Généralités
Le gui est une plante parasite s’implantant sur l’écorce des arbres, plus particulièrement les pommiers, peupliers, bouleaux ou encore les noyers. Chaque tige de gui, mesurant en 40 et 80 cm, se divise en de nombreux rameaux dès la base. Formant une touffe globuleuse, le gui a des feuilles vertes charnues et épaisses. Les fleurs de ce dernier donne des fruits ronds et blancs mais surtout très toxiques.

La racine du mot ‘gui’ vient du latin ‘viscum’ rappelant le mot ‘visqueux’. Pas surprenant, étant donné que les baies du gui contiennent une substance collante. Autrefois, on en enduisait les branches pour attraper les oiseaux.

Floraison

Période
La floraison du gui a lieu de mars à mai. Ses minuscules fleurs jaunâtres sont réunies en petits groupes au sommet des rameaux et à l’aisselle des feuilles. Les graines sont généralement disséminées par les oiseaux, particulièrement les grives, qui raffolent des baies visqueuses. Rejetées intactes dans leurs excréments, elles tombent sur des branches où ces dernières germent.

La récolte des rameaux s’effectue en décembre pour les décorations de la maison à l’occasion des fêtes de fin d’année. Les tiges et les feuilles sont récoltées au printemps pour les usages thérapeutiques.

Vertus

Les bienfaits
Tandis que les baies blanches sont toxiques pour l’homme, les feuilles et les jeunes rameaux sont riches en principes actifs. En effet, le gui possède des vertus médicinales et thérapeutiques connues depuis des décennies. Pris en décoction, les feuilles et les rameaux se révèlent efficaces contre l’hypertension artérielle et le durcissement des artères. Aussi, il semblerait que cette plante soit un vrai anxiolytique et hypnotique permettant de soulager les maux de tête et d’apaiser les angoisses. En usage externe, en cataplasme, le gui sert à combattre l’arthrite, les rhumatismes et les ulcères aux jambes.

La symbolique

Toute une histoire
Symbole de Triomphe, le gui représente, depuis des siècles, l’immortalité et la régénération. Remplissant aussi un rôle de porte-bonheur, la nuit de Noël, il est donc conseillé de jeter au feu une de ses branches pour protéger la maison toute au long de l’année suivante. Aussi, aujourd’hui encore et ce, depuis des années, pour célébrer la nouvelles année, il est de tradition de s’embrasser sous un bouquet de gui riche en baies et bien touffu.

En bref, ‘pas de gui, pas de chance’…

Mise à jour le by David DePierris

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