De plus en plus de Français mettent leur système de chauffage au vert, poussés par des préoccupations économiques et écologiques. Si la chose vous intéresse, voici une présentation de 3 alternatives aux installations traditionnelles…
De plus en plus de Français mettent leur système de chauffage au vert, poussés par des préoccupations économiques et écologiques. En un an, les demandes de devis enregistrées sur les sites spécialisés se sont envolées : + 380 % pour les solutions géothermiques et + 290% pour les systèmes solaires en 2006. Les trois alternatives aux installations traditionnelles.
Econome, la pompe à chaleur
Depuis 2002, le marché de la géothermie a progressé de 70 % environ. En 2006, 53 000 nouveaux appareils ont été installés en France.
Comment ça marche ?
La pompe à chaleur géothermique ou PAC puise, au moyen de capteurs ou de sondes, les calories gratuites naturellement présentes dans le sol, l’air ou l’eau souterrains et les restitue à l’intérieur de la maison par l’intermédiaire d’un plancher chauffant ou de radiateurs. Les dispositifs dits réversibles peuvent chauffer un logement en hiver et le rafraîchir l’été. Une pompe à chaleur permet de diviser par trois la consommation d’électricité utilisée pour un chauffage par convecteurs et peut couvrir 100 % des besoins de chauffage d’un logement.
Ce qu’il faut savoir
Pour implanter les capteurs il faut souvent mobiliser une surface de terrain de 1,5 à 2 fois supérieures à la surface habitable chauffée.
Combien ça coûte ?
Entre 11 et 24 000 euros selon l’entreprise retenue et la superficie de la maison. Un conseil, faites jouer la concurrence et multipliez les devis.
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Facilement disponible, le poêle à bois
Le bois est la première énergie renouvelable en France. Aujourd’hui, grâce à son pouvoir calorifique très performant, le bois est utilisé comme combustible dans une maison individuelle sur deux.
Comment ça marche ?
Le poêle à bois peut venir en complément d’un système de chauffage classique (électricité, gaz ou fioul) ou constituer la principale source d’énergie pour la production d’eau chaude sanitaire et le chauffage. Grâce aux progrès techniques, les appareils de chauffage au bois se caractérisent aujourd’hui par un rendement élevé, une plus grande autonomie (jusqu’à 72h) et une automatisation croissante. Parmi les innovations, les appareils mixtes (bûches et granulats) labellisés Flamme Verte dotés d’un réservoir qui alimente en continu la chambre de combustion.
Ce qu’il faut savoir
Un appareil de chauffage qui offre un rendement de 70 % permet d’économiser près de 30 % de bois.
Combien ça coûte ?
De 600 à 4 500 euros selon le modèle, le plus cher étant le poêle à granulés.
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En montagne comme en ville, le chauffage solaire
Le marché de capteurs solaires est estimé à près de 250 000 m2 en France soit une croissance de 80 % par rapport à 2005. C’est la région Rhône-Alpes qui arrive en tête avec 4 000 chauffe-eau solaires installés en 2006.
Comment ça marche ?
Des capteurs thermiques placés à l’extérieur (en toiture ou posés au sol) et orientés de préférence au sud, convertissent le rayonnement solaire en chaleur. Ils jouent le rôle d’une chaudière en réchauffant un fluide caloporteur qui circule dans un réseau de tubes intégrés dans un plancher chauffant ou dans les cloisons. L’énergie solaire peut servir à alimenter exclusivement le système de chauffage ou d’eau chaude sanitaire mais aussi les deux : chauffage et eau chaude. On parle alors de système solaire combiné ou SSC.
Ce qu’il faut savoir
Selon la taille et la situation géographique de la maison, le solaire peut couvrir de 40 à 70 % des besoins en chauffage et en eau chaude sanitaire.
Combien ça coûte ?
Les prix varient de 6 à 15 000 euros selon le système choisi (eau chaude seule ou avec chauffage) et la surface habitable à chauffer.
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