Rater son bac n’est pas forcément une catastrophe. Il peut s’agir d’un simple incident de parcours sans incidences sur le futur ou d’un cap à contourner. Voici quelques conseils pour vous permettre d’aider votre enfant…
C’est le cas de 17 à 25% des lycéens
Rassurez-vous, votre enfant n’est pas le seul dans cette situation. Tous les ans, entre 17 et 25% des lycéens échouent au bac. Que vous ayez déjà envisagé la chose ou que la mauvaise surprise soit tombée avec les résultats, il vous faut maintenant agir vite et remplir les démarches administratives ad-hoc. Deux options s’offrent à votre enfant : redoubler sa classe de terminale ou poursuivre ses études.
Le redoublement
A moins que votre enfant soit totalement démotivé, c’est bien sûr la décision la plus sage : 80% des lycéens qui repassent leur bac décrochent finalement leur diplôme et bien qu’il existe d’autres possibilités pour réussir, le bac reste tout de même la meilleure porte d’entrée pour l’enseignement supérieur. Dans tous les cas, il faut agir vite, dans les jours qui suivent les résultats.
Redoubler dans son établissement actuel
Contactez les services administratifs de son lycée. Sachez que le directeur d’établissement ne peut vous refuser cette ré-inscription, dans la limite des places disponibles. Redoubler est un droit ! Si votre demande était refusée, adressez un courrier à l’Inspection Académique qui étudiera le cas de votre enfant. Ils se chargeront également de lui trouver une place à la rentrée.
Redoubler dans un autre lycée
Changer de lycée peut être une réaction compréhensible de votre enfant. Il peut être d’accord pour redoubler tout en ayant envie de tourner la page, voir de nouvelles têtes.
Sachez tout de même qu’un établissement n’a aucune obligation d’accueillir un élève ne relevant pas de son secteur. Le mieux que vous ayez à faire est de contacter directement le directeur du lycée et de lui soumettre votre requête. Déplacez-vous éventuellement avec votre enfant.
Poursuivre ses études
Votre enfant a raté son bac pour la deuxième fois et refuse de tripler sa terminale, il est complètement démotivé et a déjà en tête un projet professionnel réalisable sans le bac ? Et bien d’accord ! Il existe de nombreuses filières accessibles sans le bac. Elles ne constituent en rien des voies de garage et il sera toujours temps de rebondir… Envisager cette possibilité ne constitue surtout pas un échec. Au contraire, il vaut mieux opter pour cette solution que de s’acharner à passer un bac que votre enfant n’aura peut-être jamais. Attention tout de même, la quasi-totalité de ces établissements recrutent sur concours.
Rendez-vous au CIO
Renseignez-vous auprès du CIO qui vous communiquera les coordonnées des formations accessibles sans le bac. Un entretien avec un(e) conseillé(ère) d’orientation sera peut être utile avant que votre enfant fasse son choix.
Sans son bac, votre enfant pourra par exemple intégrer :
- Des écoles spécialisées dans le domaine de le mode ou de la communication.
- Un BTS privé hors-contrat. Certains n’exigent pas forcément le bac. Attention, tous ne sont pas reconnus par l’Education Nationale et les frais scolaires sont parfois prohibitifs. Renseignez-vous également sur ses taux de réussite. Sachez qu’après un BTS, il est très facile de poursuivre ses études. Votre enfant aura peut-être trouvé sa voie et une ambition toute nouvelle…
- La capacité en droit, une formation en 2 ans ouverte aux lycéens âgés d’au moins 17 ans. Elle offre une équivalence du bac et permet ensuite de poursuivre ses études en DEUG. Un moyen comme un autre de réintégrer les filières ‘traditionnelles’.