On parle de plus en plus de parquets flottants. Ce type de pose fait qu’il n’est pas fixé au sol mais simplement posé sur un revêtement en polyéthylène. Voici les quelques conseils à suivre pour être sûr d’arriver au bout sans aucun problème…
1 personne
4 / 5 heures
Moyen
Entre 6 et 60 euros le mètre carré
Il vous faut…
• Le bon nombre de lamelles en parquet,
• Un marteau,
• Une scie sauteuse,
• Une équerre,
• Un crayon à papier,
• Des cales d’environ 5 mm d’épaisseur,
• De la colle pour les parquets flottants classiques.
Préparation de la pièce
Commencez par vous assurer que le sol est parfaitement de niveau. Si vous constatez des enfoncements sur une dalle en béton par exemple, prévoyez un ragréage pour compenser les défauts.
Si le sol de la pièce n’est pas fait depuis longtemps comme dans le cas d’une maison neuve par exemple, pensez à poser un film d’étanchéité de type polyane. Il évitera à l’humidité de remonter dans le parquet.
Le parquet flottant peut se poser directement sur une moquette à poils courts. Si le sol est en béton ou recouvert d’un carrelage bien plat, installez une couche de polyéthylène extrudé qui favorisera l’adhérence au sol et limitera la propagation des bruits lorsque vous marcherez sur le parquet.
Avant de commencer, préparez un nombre suffisant de cales, un marteau, une cale de serrage et un mètre.
La pose
La plupart des parquets flottants actuels se posent sans colle, en utilisant un système de clips auto – bloquants. Vous trouverez néanmoins aussi des parquets flottants dont les lames demandent à être collées les unes aux autres. Les deux se posent de la même façon.
Commencez par poser la lame le long du mur dans un angle, en plaçant la rainure contre le mur pour un parquet à coller et suivant le sens de montage indiqué par le fabriquant pour les auto-bloquants.
Si la lame n’est pas assez grande, mesurez ce qui manque et reportez cette longueur sur la lame à couper pour obtenir le morceau restant. Tenez compte de l’épaisseur de la cale et des biais éventuels de vos murs.
Attention de toujours positionner la lame dans le même sens lors des découpes pour vous assurer de ne pas la découper en sens inverse.
Recommencez toujours avec le morceau de chute que vous avez obtenu avec la découpe. Les jonctions des lames seront ainsi décalées les unes par rapport aux autres de la longueur de la chute, garantissant résistance et esthétisme.
Veillez à ce que cette chute fasse au moins 15 cm.
Prenez soin de bien serrer les lames entre elles à l’aide d’une cale et d’un marteau. Ne tapez jamais directement sur la lame de parquet sous peine de risquer la faire éclater.
Prévoyez 5 à 8 mm d’espace entre le mur et le parquet tout autour de la pièce pour permettre au plancher de travailler sans se déformer en cas d’humidité ou de sécheresse prononcée. Cet espace sera caché par les peintes.
Dès que vous le pouvez, marchez à genoux sur le parquet pour bien le tasser.
La dernière lame doit être posée d’un seul tenant sur toute la longueur de la pièce.
Découpes particulières et derniers conseils
Pour réaliser des découpes difficiles, comme par exemple autour d’un chambranle de porte, le truc est d’utiliser un carton pour faire un gabarit.
Prenez vos repères, découpez aux ciseaux et affinez jusqu’à obtenir la forme idéale.
Découpez la lame de parquet comme s’il n’y avait pas de découpe particulière et reportez ensuite la forme du carton sur la lame.
Découpez à l’aide d’une scie sauteuse.
Autres conseils :
Prenez soin de stocker le parquet bien à plat dans un endroit sec.
Lors de l’ouverture des paquets, attention de ne pas abîmer les rainures et les languettes des lames.
Si une languette est écrasée, cassez-la ponctuellement pour ne pas risquer d’emboîter deux lames sans pouvoir les joindre parfaitement.
Mise à jour le by La rédaction